Catégories : | écologie |
Rédacteurs : |
Thérèse Schwab |
Publication : | 27 novembre 2012 |
Mise à jour : | 9 février 2013 |
A Kinshasa, la paroisse de Ngaliema a mis à disposition des femmes cheffes de famille qui n'ont pas de revenu, tout l’espace autour de l’église pour faire des culture maraîchères afin de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille.
En septembre 2012, à l'occasion d'un engagement dans cette paroisse, je suis allée, au nom des amis du Réseau solidarité - engagés dans le processus de "Travailler la terre" - rencontrer ces femmes qui cultivent leurs petits coins de terre. Dans mon blog vous trouvez le récit de cette rencontre.
Une rencontre qui a suscite beaucoup de questions et qui a mis en route un
Un jeune ingénieur agronome, sollcité par le comité de l’Accojed pour analyser les causes des mauvaises récoltes a constaté que la terre est de bonne qualité mais l'eau d'arrosage des puits est polluée et les maraîchers, qui sont en fait des citadins, ne connaissent pas les bonnes méthodes de culture, d'enrichissement du terrain et ne sèment pas des graines de qualité.
Le projet d'encadrement destiné à y remédier comporte les étapes suivantes :
Budget 3600$ - durée 30 semaines
L'ingénieur agronome travaillera chaque matin avec les maraîchers pour introduire progressivement une méthode plus fructueuse. Plate-bande après plate-bande, des nouvelles méthodes seront introduites. Selon ses calculs la production devrait doubler en deux ans. Les résultats issus de ces travaux feront l'objet d'un marketing, avec l’organisation d'exposition des légumes afin de mettre en mouvement un circuit de commercialisation.
Deux puits seront construits au même moment que les travaux de préparation du terrain, de façon que cela permette l'utilisation d'une bonne eau dès le début des travaux pour enfin contourner les maladies d'origine hydrique.
Ayant été témoin de cette situation,
convaincue de la nécessité et de la valeur du projet
consciente de leur difficulté de trouver un financement,
nous nous sommes engagés à le chercher pour eux.
Il s’agit d’un engagement ponctuel destiné à l'auto prise en charge et à la sortie de la dépendance qui est la principale source de pauvreté et malnutrition.